- Le British Council a publié une étude sur les tendances autour de l’apprentissage de langues chez les adultes au Royaume-Uni.
- Pour les résolutions de 2023, les adultes britanniques veulent apprendre le français en deuxième position derrière l’espagnol.
Paris – Dans la dernière étude publiée par le British Council, l’organisation internationale du Royaume-Uni chargée des relations culturelles et des échanges éducatifs, le français est identifié comme une priorité avec 35 % des Britanniques interrogés qui considèrent la langue de Molière comme la plus importante à apprendre.
L'étude a interrogé 3 000 adultes britanniques sur leurs préférences d'apprentissage des langues, leurs motivations, leurs intérêts et leurs habitudes. Les données montrent qu'un Britannique sur quatre (26 % des personnes interrogées) regrette de n'avoir jamais fait l'effort ou de ne pas avoir trouvé le temps d'apprendre couramment une autre langue. De plus, 24 % pensent qu'il est maintenant plus important que jamais pour les Britanniques d'apprendre une langue autre que l'anglais.
En termes de répartition des villes, l'étude confirme que Londres est, au Royaume-Uni, la ville la plus multilingue puisque la capitale concentre la plus forte proportion de personnes pouvant déjà parler plus d'une langue étrangère à un niveau élevé (22 %).
Résolutions 2023 : l’apprentissage du français en deuxième position
Si le français est considéré comme la langue la plus importante à apprendre sans limite de temps pour les adultes britanniques (35 % des personnes interrogées) devant l’espagnol (34 %) et l’italien (19 %), elle est en deuxième position pour l’année à venir.
En effet, 21 % des personnes interrogées qui souhaitent apprendre une langue cette année vont se concentrer sur le français derrière l’espagnol qui domine les bonnes résolutions de 2023 avec 25 % des sondés.
Un tiers des jeunes Britanniques veulent parler une autre langue
Selon les données publiées par le British Council, l'appétit pour l'apprentissage des langues au Royaume-Uni est le plus élevé chez les 18-24 ans. En effet, 37 % déclarent avoir toujours voulu parler une autre langue.
Il y a aussi une langue qui suscite beaucoup d'intérêt chez les jeunes : le chinois mandarin. Un quart (25 %) des 18-24 ans soulignent l'importance de cette langue contre 13 % des 35-44 ans.
Connecter avec d'autres cultures et « exercer son cerveau », les motivations principales
Lorsqu'interrogés sur leur motivation principale pour apprendre une nouvelle langue, 30 % des sondés ont répondu que c'était pour connecter avec des personnes de cultures différentes. De plus, environ un quart de l'échantillon a déclaré qu'une autre motivation importante à le faire est de défier et « d'exercer » le cerveau.
Ces données mettent en évidence la prise de conscience dans la société britannique du bilinguisme, qui peut aider à combattre les effets du vieillissement, certaines études suggérant même qu'il peut aider à combattre la démence.
Selon Vicky Gough, Schools Adviser au British Council : « Notre étude met clairement en évidence l'appétit pour l'apprentissage des langues au Royaume-Uni et ce dans un large éventail de régions et de groupes d'âge. Il est intéressant de découvrir qu'un quart des adultes britanniques regrettent de ne jamais avoir appris une nouvelle langue et pensent qu'il est plus important que jamais d'apprendre une langue autre que l'anglais. »